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Le matériel

Le papier
Les couleurs
Les pinceaux

 

 

Il existe deux types de papier aquarelle classiques, les papiers en pur coton et ceux en cellulose.

Il n'y a pas de bon ou mauvais papier, il s'agit simplement d'en connaître les caractéristiques principales, et de savoir choisir le bon papier selon ses intentions de travail.

 

- Les papiers en coton ont une plus grande capacité d'absorption de l'eau et des pigments,  ils permettent un temps de travail plus important dans les phases humides, et tout particulièrement dans celles appelées "mate fraîche" et "mate sèche". Il s'adaptent mieux au travail en couches successives car ils capturent les pigments, mais ont tendance à diminuer leurs effets, tels que la granulation ou les auréoles.

Ces caractéristiques sont plus ou moins marquées selon les marques de papier, ainsi que le grain choisi. Plus le grain est fin, plus le papier a été compressé, il est donc moins perméable.

 

- Les papiers en cellulose permettent des effets plus marqués et des repentirs même à sec, puisque la grande majorité des pigments ne pénètrent pas le papier. Il est donc plus difficile de travailler par superposition sans altérer le travail déjà effectué. Leur capacité à conserver l'humidité est moins importante, il faut donc être plus rapide dans l'exécution du travail dans les phases humides.

 

Mes papiers : 

- Saunders waterford, St Cuthberts Mills (coton traditionnel)

- Bockingford, St Cuthberts Mills (cellulose)

- Fabriano Artistico (coton)

 

 

 

 

 

Elles ont beaucoup évolué, et se révèlent d'une très grande résistance à la lumière et au temps. Chaque marque propose des nuanciers aux caractères particuliers, et souvent  le comportement des couleurs issues d'un même pigment sont différentes selon la marque qui les produit.

 

- Leur comportement dans l'eau varie énormément, selon la finesse de broyage du pigment ou encore le rapport pigment/liant, elles ne se déplacent pas de la même manière dans l'eau.

 

- Leur niveau de transparence ou d'opacité est un paramètre capital en terme de rendu de la luminosité et des couleurs. Les couleurs transparentes permettent à la lumière de se réfléchir sur le papier, celles plus opaques vont le couvrir, mais elles offrent souvent un aspect plus velouté et des couleurs restant très vives au séchage.

 

- Les textures sont également très différentes, elles sont accentuées par le grain du papier choisi, leur niveau de granulation est donc à considérer.

 

Mes couleurs :

- Winsor & Newton

- Sennelier

- Daniel Smith

 

 

 

 

 

Là encore, toutes les tailles et formes ont une utilité bien spécifique, tout comme les poils dont ils sont composés.

 

- Les pinceaux en poils de petit gris, ont une grande capacité d'absorbsion et sont très souples. Ils sont parfaits pour mouiller le papier et injecter les couleurs dans les premières phases de travail.

 

- La martre permet un travail plus précis, elle retient moins d'eau et la relache en quantité plus limitée, donc plus contrôlée. Les poils étant moins souples, tout en restant doux, elle permet une peinture plus précise sans agresser le papier.

 

- Les synthétiques ne retiennent que très peu d'eau, leurs poils sont les plus rigides de tous les pinceaux utilisables pour l'aquarelle. Ils s'avèrent très utiles dans plusieurs étapes de travail, particulièrement pour les ouvertures contrôlées ou les dépôts de pigments concentrés. Ils permettent un travail plus graphique.

 

 

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